Avis officiels du 24.11.2023
Rénovation du collège : porte ouverte pour prouver les besoins
En vue de la votation agendée à l’assemblée municipale et des scrutins qui suivront sur le même sujet, la population est chaleureusement invitée à visiter le collège le 2 décembre
Au menu de l’assemblée municipale du lundi 11 décembre prochain (à 20 h au Centre communal) figure notamment un crédit d’engagement de 330’000 francs, qui s’inscrit dans le cadre du projet de rénovation du collège.
Ce montant couvrira les honoraires de l’équipe de planification, laquelle réunira l’architecte, ainsi que des ingénieurs civils, des ingénieurs CVS (spécialistes en énergie et en technique du bâtiment, donc notamment les installations de chauffage), ainsi que des ingénieurs en électricité.
Rappelons que cette équipe sera mandatée pour livrer un projet complet et final, à soumettre à l’électorat local, par les urnes, si possible en fin d’année prochaine.
Avant de se prononcer sur ce crédit initial, les ayants droit, ainsi que la population en général, sont instamment invités à venir constater de visu l’état des locaux scolaires, le samedi 2 décembre prochain.
Les locaux manquent cruellement
La conseillère municipale Roxane Zürcher préside la Commission de rénovation, qui réunit Thierry Gyger, directeur des écoles primaire et secondaire CoViCou, Roberto Previtali, conseiller municipal en charge des travaux publics, Vincent Fleury, secrétaire et administrateur des finances municipal, Stéphane Drand, concierge des écoles, Pierre-André Langel et Fabienne Veya.
Roxane Zürcher, qui dirige le dicastère réunissant en particulier les écoles et la formation, souligne que si rien n’est entrepris pour lui mettre à disposition des locaux adaptés, plus modernes et plus nombreux, l’Ecole secondaire ne trouvera plus à Courtelary les infrastructures nécessaires aux méthodes actuelles d’enseignement.
Un pôle d’attraction important
« Les besoins ont énormément changé, à tous les niveaux de l’école obligatoire. Afin de pouvoir répondre aux exigences du PER (Plan d’enseignement romand), tout en appliquant l’intégration aujourd’hui entrée dans les mœurs scolaires, l’enseignement doit pouvoir être dispensé à des groupes numériquement plus faibles, ce qui induit logiquement un besoin accru en nombre de locaux », souligne l’élue.
Et le Conseil municipal d’ajouter que les écoles actuellement à disposition dans notre commune constituent un important pôle d’attraction, pour Courtelary mais également pour Villeret et Cormoret.
Les efforts à fournir, pour satisfaire tous les niveaux d’enseignement, sont donc indispensable pour conserver une collectivité locale et régionale dynamique.
La première grande rénovation en 125 ans
Mis à part les travaux effectués sur la halle de gymnastique et le rez-de-chaussée du bâtiment -où ont été remis en état la salle des travaux manuels, les WC et l’aula-, le collège n’a jamais subi de grande rénovation, en 125 ans d’existence.
« Ces dernières années, on a procédé à des rafraîchissements de classes, incluant de la peinture, du ponçage de parquets ou encore la remise en état de plafonds dont des parties tombaient », rappelle Roxane Zürcher. Non sans ajouter que l’immeuble est parfaitement sain au niveau structurel, ses murs et sa portance remplissent toutes les normes actuelles.
Il s’agit donc d’un bâtiment de valeur, construit de la meilleure des manières au tout début du 20e siècle, et qui mérite amplement d’être utilisé encore longuement, à condition d’être mis en état de modernité.
La sécurité des écoliers avant toute chose !
Outre ses besoins en locaux, en aménagements modernes et en qualité acoustique permettant un enseignement optimal, ainsi qu’en installations techniques moins énergivores, notre collège doit répondre aux critères actuels de sécurité qui sont appliqués aux toits abritant les jeunes générations.
« En termes de substances polluantes, de protection contre les incendies et de système d’évacuation en cas de sinistre, l’immeuble n’est plus acceptable. De même, il ne permet pas un accueil digne des personnes à mobilité réduite. Dans tous ces domaines, les autorités de surveillance ont attiré notre attention sur la nécessité de satisfaire rapidement à leurs exigences. »
Ne pas devoir travailler dans l’urgence
Dès lors, les autorités exécutives proposent de mandater cette année encore le groupe d’étude interdisciplinaire, afin qu’un projet concret puisse être soumis à la population dans une douzaine de mois au plus tard.
Le Conseil municipal est en effet conscient que si une ou des instances officielles venaient à imposer un délai de réalisation, les coûts du chantier prendraient inévitablement l’ascenseur, et de manière significative. Travailler dans l’urgence a un prix…
Le premier pas concret
Le crédit proposé au Législatif marque le premier pas concret vers la rénovation. Ces 330’000 francs font évidemment partie de l’enveloppe générale évaluée, dans les documents de la planification financière communale, à quelque 7 millions de francs.
« Le grand nombre de paramètres à prendre en compte empêche d’établir des prévisions plus précises à ce stade. Ce montant total a été estimé par la commission ad hoc et validé par le bureau d’ingénieurs et l’architecte, qui soutiennent activement la rédaction du cahier des charges précis », rappelle Roxane Zürcher.
Plusieurs pistes écartées
Et l’élue d’ajouter qu’avant de proposer une rénovation globale en une étape, la commission a étudié diverses autres pistes et en particulier des chantiers fractionnés par étage ou par « aile ».
Or ces pistes ont toutes été abandonnées, en raison des coûts supplémentaires qu’elles impliqueraient et des problèmes considérables qu’elles causeraient en termes d’enseignement. Il est en effet inimaginable, pour des questions de bruit et de pollution surtout, de mener des chantiers profonds dans une école en activité.
Des doutes ? Venez vérifier
La commission de rénovation, les autorités locales, la direction de l’école et le Syndicat scolaire CoViCou invitent la population locale à profiter en masse de la matinée porte ouverte, pour (re)découvrir les locaux actuels de nos écoles et vérifier la véracité des besoins de rénovation. | cm
*Samedi 2 décembre, porte ouverte au collège de 9 h à 12 h. Petite restauration mise en vente par des élèves. Commission de rénovation, autorités municipales et scolaires à disposition pour toutes questions
Conteneur à verre : des dépôts trop dangereux
L’entreprise qui vide notre conteneur à verre s’est approchée tout récemment de la Municipalité, laquelle relaie ici son cri d’alarme.
Il est formellement interdit de déposer, sur le conteneur, de grosses pièces de verre (par exemple des carreaux ou des vases de grandes dimensions) qui n’entrent pas par l’ouverture.
Cette manière de faire est éminemment dangereuse : lorsque le camion soulève le conteneur, ces verres peuvent glisser et provoquer des accidents potentiellement très graves.
Au demeurant, le conteneur de l’EcoPoint n’est destiné qu’aux bouteilles et aux bocaux, non aux autres pièces de verre. Les matériaux inertes (céramique, cailloux, verre de fenêtre, etc.) doivent être amenés sur le site de la voirie, et déposés dans la benne ad hoc ; ces dépôts ne concernent évidemment que les petites quantités et non les résidus de chantier.
Les poubelles publiques ne remplacent pas les sacs
Par ailleurs, les autorités rappellent que les poubelles publiques, qu’elles soient situées sur un EcoPoint ou ailleurs, ne sont pas destinées aux déchets ménagers. Elles ne doivent en aucun cas remplacer les sacs taxés, mais sont destinées aux petits déchets sorti d’une poche ou éventuels contenants (sacs plastique) utilisés pour transporter des déchets recyclables.
Merci à toutes et tous d’en tenir compte.
Propreté appréciée
Depuis la mise en service des conteneurs semi-enterrés, en divers endroits de la localité, les rues du village sont nettement plus propres, les lundis notamment et surtout.
La Municipalité s’en réjouit, en particulier après les récents vents tempêtueux, qui auparavant disséminaient les déchets sortis des sacs déposés trop tôt le long des rues.
Dernier rappel : seuls les sacs officiels rouges peuvent être glissés dans les conteneurs semi-enterrés. | cm
Déplorable littering
Une bien mauvaise surprise, que les autorités déplorent fortement, attendait les voyers en début de semaine le long de Bretin : entre dimanche en fin de journée et lundi matin, un/des tristes sires ont déposé, dans le champ le long du chemin, un tas de canettes alu, bouteilles de verre et autres berlingots. Le littering est parfaitement injustifiable, même pour éviter un passage à l’EcoPoint et économiser un petit coin de sac consigné… Cette pratique est d’ailleurs amendable. | cm