Avis officiel du 12.12.2025

L’Assemblée a approuvé le budget 2026
En moins d’un tour d’horloge, les propositions de l’Exécutif ont été avalisées à une très nette majorité
43 personnes, soit 4.47 pour cent des ayants droit, ont pris part à la séance tenue lundi par le Législatif.
Après approbation sans la moindre remarque du procès-verbal de sa séance du 16 juin dernier, rédigé par Fanny Jeanmaire, l’Assemblée municipale a donné son accord, sans opposition ni question, à la libération d’un crédit de 85’000 francs pour des travaux sur la rue des Ramées.
Collaboration avec le SEAUCC
En charge du dossier, le conseiller municipal Roberto Previtali précisait que ce crédit permettra à la commune non seulement de refaire le tapis de cette rue -lequel n’a plus subi le moindre rhabillage depuis des années, dans l’optique justement de cette opportunité-, mais également d’y remettre aux normes le collecteur d’eau mixte et d’y rénover quelques chambres.
En clair, la commune profitera des travaux du SEAUCC (Syndicat des eaux Courtelary-Cormoret), lequel effectuera un bouclage indispensable dans ce secteur, et collaborera étroitement avec lui pour réaliser ses propres travaux.
Et l’élu de souligner notamment que pour limiter tant que possible les désagréments sur le trafic et sur l’habitat du secteur, le chantier sera mené durant les prochaines longues vacances du Centre éducatif et pédagogique, donc en juillet-août 2026.
Roberto Previtali ajoutait encore que la commune réalisera une économie, grâce au partage des frais de goudronnage avec le SEAUCC.
Une année charnière
Le budget 2026, qui était présenté par le maire, Benjamin Rindlisbacher, ne rencontrait pas davantage d’opposition.
Le chef de l’Exécutif rappelait les chiffres les plus importants de ce document qui vous a été présenté en détails dans ces colonnes, le 28 novembre dernier.
Rappelons simplement que le compte global boucle sur un excédent de dépenses de l’ordre de 192’000 francs (160’000 francs au compte général) et que les investissements atteindront un total de 245’000 francs.
Et Benjamin Rindlisbacher de souligner que 2026 sera une année particulièrement marquante, puisqu’elle verra le lancement du chantier de rénovation du collège.
Optimisme raisonnable
Face à la planification financière, elle aussi présentée lundi et préalablement dans ces colonnes, un citoyen exprimait son espoir que l’optimisme de l’administrateur des finances sera confirmé. « Nous allons investir 10 millions de francs dans le collège et notre fortune va très peu diminuer. Cela m’étonne… » Et de demander par ailleurs si les taux d’emprunt sont déjà connus.
Vincent Fleury lui répondait l’emprunt n’est pas encore réalisé, mais qu’il le sera au début de 2026, car les taux hypothécaires sont actuellement favorables.
Quant au financement de ce très grand projet, l’administrateur des finances rappelait d’une part que la Municipalité a créé un fonds, qui permettra de limiter les effets des nouvelles charges sur le fonctionnement de la commune. Et d’ajouter d’autre part que la durée d’amortissement ayant été augmentée dès 2026 par le canton (elle passera de 25 à 33 ans), les charges y relatives seront donc moins importantes qu’elles ne s’annonçaient voici encore peu.
Un autre citoyen s’attachait à l’achat programmé d’un véhicule pour la voirie, demandant si un échelonnement des dépenses dans ce domaine est possible.
Il lui était précisé que cet échelonnement a effectivement été appliqué ; quoique tous les véhicules de la voirie aient atteint quasi simultanément une usure et un âge importants, le mécanicien de l’équipe a permis de prolonger la vie de certains engins, pour pouvoir éviter deux achats durant le même exercice.
Ils sont petits plus longtemps
C’est encore une approbation massive qui sanctionnait la modification du Règlement de la crèche municipale, présentée par la conseillère municipal Marie Delobel.
L’élue précisait que l’institution est directement touchée par une modification d’ordonnance cantonale, qui entrera en vigueur le 1er août ; celle-ci implique que les jeunes clients seront classés comme « bébés » jusqu’à 18 mois, contre 12 actuellement.
Sachant qu’un « bébé » est considéré comme occupant 1,5 place (contre 1 place pour un membre du groupe 19 mois-entrée à l’école obligatoire), on comprend que les conséquences sont plurielles, ajoutait Marie Delobel ; elles s’exerceront sur les tarifs facturés aux parents, sur le taux d’occupation et donc sur le besoin en personnel.
Sans conséquence sur les finances locales
Sur questions de l’assistance, Vincent Fleury précisait divers éléments :
-le taux d’occupation de la crèche est actuellement plutôt bon, même si la fin de semaine est moins courue
-les enfants proviennent à peu près pour moitié de Courtelary et pour l’autre moitié d’une zone s’étendant entre Renan et Bienne
-la nouvelle classification n’exercera aucune incidence sur les finances communales, grâce à l’adaptation du règlement qui permet de coller à l’ordonnance.
Mobilité : des détails au printemps
Au chapitre des messages émanant des autorités, le conseiller municipal Hubert Droz parlait assez longuement du travail mené dans l’optique du concept de mobilité villageoise.
Qualité de vie, sécurité des divers usagers, développement économique, portance des ponts, besoins du trafic agricole, besoin en termes de places de stationnement : des paramètres aussi divers que nombreux ont été étudiés et pesés.
Le projet avance bien, au point qu’il sera soumis au Législatif en juin 2026, après avoir fait l’objet d’une présentation publique détaillée.
A suivre, donc, en rappelant que ce projet inclut notamment la mise à 30 km/h des rues villageoises.
Une commune moderne, accueillante et durable
Dans son allocution de fin d’année, le maire ne manquait pas d’adresser ses chaleureux remerciements à toutes les personnes, élus, bénévoles, employés, artisans, commerçants, groupements, enseignants et Cie, qui contribuent de multiples manières à faire vivre une collectivité où sont privilégiés la solidarité, le respect et l’engagement.
Le maire adressait des remerciements particuliers à Fanny Jeanmaire, Vincent Fleury et Patricia Boillat, dont l’efficacité et le sérieux ont permis à la Municipalité de traverser sans encombre une période marquée par de nombreux changements en termes de personnel et d’organisation.
Benjamin Rindlisbacher ajoutait sa volonté de continuer à œuvrer pour une commune moderne, accueillante et durable, des qualités qu’elle développera l’an prochain aussi. Et d’en appeler à la collaboration, aux idées et à la participation de chacune et chacun, pour que la vie à Courtelary demeure toujours aussi agréable.
Le maire concluait sur des vœux bien sentis, pour de joyeuses Fêtes et une belle année 2026, adressés à toute l’assistance et à la population de Courtelary en général.
L’IA, mais pas seulement
Comme de coutume, Jean-Marc Tonna, président des assemblées, prononçait une allocution originale et pleine d’humour. Il affirmait en avoir confié l’écriture à l’intelligence artificielle, mais on ne manquait pas de sentir sa « patte » reconnaissable et appréciée.
Lui aussi souhaitait le meilleur à toutes et tous les habitants de son village. | CM